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Journée d'études: Guerre et littérature maritime

Date: 
Friday, 5 July, 2013 - 09:00

Ecole navale

Le vendredi 5 juillet 2013

Thèmes: Marine et politique, Guerre navale

La place tenue par la guerre sur mer dans la littérature occupe une place à part dans la littérature en raison de la position marginale de cette armée.Cette littérature n’en est pas moins foisonnante et témoigne d’une inventivité remarquable ; des récits historiques aux œuvres d’anticipation, de la littérature d’édification aux œuvres engagées, la guerre sur mer permet de renouveler le genre.

 

Comité scientifique

Jean-Baptiste Bruneau (UBS), Marie-Christine Cabanes (École navale),
Marie-France David de Palacio (UBO),
Jean-Marie Kowalski (École navale), Sylviane Llinarès (UBS)

La place tenue par la guerre sur mer dans la littérature occupe une place à part dans la littérature et notamment dans la littérature dite « de guerre ». En raison de sa position marginale, notamment dans des pays pour lesquels les fronts terrestres apparaissent, à tort ou à raison, comme déterminants, elle est souvent réduite à la portion congrue.

Mais elle tient aussi une place singulière dans la littérature maritime qui s’est souvent résumée aux récits héroïques de corsaires et pirates, ou aux récits d’exploration. Si elle doit composer avec des impératifs qui sont ceux de la guerre sur mer (dilution du champ de bataille, rareté et brièveté des affrontements, contraintes techniques), elle n’en est pas moins foisonnante et témoigne d’une inventivité remarquable ; des récits historiques aux oeuvres d’anticipation, de la littérature d’édification aux oeuvres engagées, la guerre sur mer permet de renouveler le genre.
La journée d’études visera donc à revisiter un genre méconnu et trop souvent résumé à quelques grands noms (Garneray, Chack,…) en s’attachant aux formes prises par cette littérature de guerre et aux fonctions que ses auteurs lui destinent (édification, combat politique, témoignage…). Dans une optique très large, de l’Antiquité à nos jours, elle cherchera à révéler les permanences d’un genre et son renouvellement lié à l’évolution technologique et à la manière dont se fait et se pense la guerre au cours des siècles.

Les communications donneront lieu à publication. Les textes (40.000 signes, notes et espaces compris) devront être rendus le jour de la journée d’études. Les projets de communication (2.000 signes maximum) doivent être envoyés avec un court CV sous format Word avant le 31 janvier 2013.

Les frais d’hébergement des intervenants seront pris en charge par l’organisation.

Pour tout contact :
jean-baptiste.bruneau@univ-ubs.fr
marie-christine.cabanes@ecole-navale.fr